Au moins 157 personnes tuées, des dizaines de femmes violées, des centaines de blessés et des milliers de Guinéens traumatisés. Trois ans après le massacre du 28 septembre 2009 à Conakry, la justice tente difficilement de faire la lumière sur cette journée funeste. Plusieurs personnes, dont Aboubakar Diakité, alias « Toumba », l'aide de camp personnel de Moussa Dadis Camara, ont été inculpés. Sidiki Kaba, président d'honneur de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), suit cette procédure judiciaire de près. Responsables présumés, lenteur de l'enquête, pressions sur les juges : il fait le point sur le dossier.