Depuis plusieurs semaines, le Nigeria est entré dans une phase très délicate de son histoire. La pays doit faire face à deux crises majeures : d'un côté, une grève générale et une forte contestation sociale répondant à la hausse brutale du prix du carburant annoncée le 1er janvier par le président Goodluck Jonathan ; et d'autre part, un conflit épars et protéiforme entre certaines communautés chrétiennes et musulmanes - tension exacerbée par les attentats de la secte islamiste Boko Haram. "Ces deux problèmes sont distincts mais ils vont se rejoindre", explique Patrick Smith, rédacteur en chef de The Africa Report. Décryptage.