Le 14 janvier 2011, Ben Ali fuyait la Tunisie devant un mouvement de révolte. C'était le premier printemps arabe qui allait faire domino : rapidement, l'Egypte éjecte Moubarak, la Libye lynche son guide Mouammar Kadhafi, le président Yemenite est poussé vers la sortie.
Trois ans plus tard, quel bilan dresser de ces révolutions ? La démocratie a-t-elle pris le pas sur les régimes autoritaires ? Qui tire les ficelles dans ce nouveau Moyen-Orient ? L'analyse de Christophe Ayad, chef-adjoint du service international.