Ce dernier va se faire de manière graduelle et sous la surveillance accrue de l’AIEA, l’Agence internationale de l‘énergie atomique.
“Nous sommes arrivés à la même interprétation de l’accord et sa première étape sera mise en oeuvre conformément à l’accord de Genève”, a estimé le négociateur iranien et vice-ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi.
Un accord conclu le 24 novembre à l’issue de discussions intenses entre les Iraniens et le groupe 5+1 qui comprend notamment les Américains, les Européens et les Russes. Téhéran a accepté de geler pendant six mois ses activités nucléaires sensibles en échange d’une levée partielle des sanctions.
Il s’agit toutefois d’un accord intérimaire. Une autre phase s’ouvre et côté américain, l’optimisme reste mesuré : “les négociations seront très difficiles, mais il y a la meilleure chance que nous avons de pouvoir résoudre cette question cruciale de sécurité nationale de manière pacifique et durable. Nous sommes très clairs sur ce qui sera nécessaire afin d‘être en mesure de garantir à la communauté internationale qu’il s’agit d’un programme pacifique”, précise le secrétaire d’Etat américain, John Kerry.
L’Iran s’est engagé notamment à limiter l’enrichissement d’uranium à 5%, à transformer son stock d’uranium à 20%, à geler ses activités dans les sites de Natanz, Fordo et d’Arak et à stopper l’installation de centrifugeuses en échange d’une levée de certaines sanctions. Parmi elles, le déblocage d’avoir iraniens gelés, avec une première tranche de 402 millions d’euros qui sera versée début février.