Ils étaient plusieurs milliers à défiler ce lundi devant les ambassades occidentales à Tel Aviv. Les immigrés africains clandestins en Israël réclament plus de droit et protestent contre la politique israélienne d’immigration.
Selon eux, les autorités refusent systématiquement d’examiner les demandes d’asile.
“Nous avons fui les guerres, explique l’un de leurs porte-paroles, nous avons fui le génocide, nous sommes des réfugiés. le gouvernement israélien doit nous donner les droits basiques de réfugiés, le droit de travailler, le droit aux services sociaux et à la sécurité sociale. Nous vivrons ici tant que la situation chez nous n‘évoluera pas”.
Dimanche, 30.000 clandestins ont déjà manifesté et entamé une grève de trois jours.
Mais les autorités israéliennes se font de plus en plus dures :
“La plupart de ces immigrants ont franchi la frontière illégalement, selon Youval Steinitz, le ministre des Affaires Stratégiques, pour chercher du travail… nous essayons de gérer cette situation et encourager – pas forcer, mais encourager – la plupart d’entre eux à partir”.
Selon une loi votée le 10 décembre, les immigrés clandestins en Israël peuvent être placés jusqu‘à un an en rétention sans procès.
“Les manifestations et les grèves ne serviront à rien”, a déclaré Benjamin Netanyahu.