Les ministres européens des Finances sont entrés mardi dans le vif des négociations sur le second pilier de l’union bancaire, le mécanisme chargé de régler le sort des banques en faillite dans la zone euro.
Si les participants de cet Ecofin à Bruxelles estiment qu’une seconde réunion sera nécessaire avant le conseil européen des 19 et 20 décembre, pour eux, un accord politique est possible sur le sujet dès ce soir ou la nuit prochaine.
“Pour que la courroie de transmission soit coupée entre la dette des banques et celle des Etats, estime Michael Hewson, analyste de marché chez CMC Markets, il faut une union bancaire solide, indépendante et dotée d’un seul superviseur, financé de façon séparée , sans aucune interférence externe de la part de l’Allemagne, la France, l’Italie ou l’Espagne et vraiment je ne pense pas qu’il y ait une volonté politique dans ce sens”.
Il y a un an, les ministres avaient déjà eu besoin de plusieurs réunions pour se mettre d’accord sur le premier pilier de l’union bancaire : la supervision unique des banques de la zone euro, confiée à la Banque centrale européenne.
Cette fois, il s’agit de mettre sur pied un mécanisme de sauvetage ou de liquidation des banques en difficulté. Avec un régime unique, un fonds unique et une autorité unique.