En visite dans une école de Clichy (France), le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly a livré à jeuneafrique.com ses réflexions sur la réconcilitation nationale en Côte d'Ivoire et sur la politique africaine en général. Venu défendre son projet humanitaire "Un concert, une école", le reggaeman est intarrissable sur l'importance de l'éducation en Afrique et dans le monde, mais il aime également faire part de ses convictions sur des sujets d'actualité "chaude" : la "leçon de démocratie" du président malien Amadou Toumani Touré qui a renoncé à briguer un troisième mandat en 2012 ; ou la nécessité, selon lui, qu'Abdoulaye Wade suive le même chemin et "quitte le pouvoir" au Sénégal... Tiken Jah ne connaît pas la langue de bois. Et n'hésite pas à déclarer qu'envoyer Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) serait "très important pour l'établissement d'un État de droit" en Côte d'Ivoire. Interview d'un artiste engagé.