La rumeur d’un accord imminent entre l’Iran et le groupe des Six a gagné les rues de Téhéran. Quand les Iraniens ont appris que le secrétaire d’Etat américain John Kerry avait interrompu sa tournée au Proche-Orient pour gagner la Suisse, beaucoup se sont dit que le moment était arrivé, suscitant parfois l’espoir, parfois la crainte.
“J’ai entendu ce matin qu’on attendait une bonne nouvelle et qu’il y allait avoir un accord. J’espère qu’il y aura bel et bien un accord, si Dieu le veut, et que les sanctions pourront être levées” dit un habitant de Téhéran.
“Leur but est de faire en sorte que l’Iran arrête d’enrichir de l’uranium jusqu‘à 20 % et que nous nous limitions à 3, 5 %. Ce n’est pas bon pour nous, estime un autre Iranien. Cela nous ramène trente ans en arrière quand le monde nous disait : ‘Ne faites rien, nous vous donnerons tout.’ Mais si nous leur faisons confiance, nous ne progresserons jamais.”
La suite des événements sera suivie à la loupe par un peuple qui a majoritairement voté pour Hassan Rohani en juin dernier… en raison notamment de son ouverture affichée à l‘égard de l’Occident.
