De nombreux actes d’intimidation ont émaillé le scrutin d’hier notamment l’attaque de bureaux de vote dans la partie serbe de Mitrovica, ville coupée en deux avec une autre partie albanophone.
Les extrémistes serbes sont opposés à l’indépendance du Kosovo qu’ils considérent comme le berceau de la Serbie.
Krstimir Pantic, un candidat à la mairie soutenu par Belgrade, a lancé un appel. Il a lui même été agressé vendredi soir dans la rue. Il souffre d’ecchymoses. “Je m’attends à ce que la communauté internationale annule les élections à Mitrovica et qu’elle en organise de nouvelles dès que possible mais pas tant que le gouvernement et l’Etat serbes n’aient restauré l’ordre et la loi dans ces zones”.
Les opérations de vote ont été suspendues et on ne sait pas si elles pourront reprendre. Hashim Thaçi, le Premier ministre kosovare a lui voté dans la partie albanophone de Mitrovica.
Dans le reste de la partie nord du Kosovo à majorité serbe, il y a eu d’autres incidents pour ces premières élections.
Ce scrutin est considéré comme crucial pour le rapprochement entre Belgrade et Pristina. Un processus complexe mené sous l‘égide de l’Union européenne.