La Tunisie a été le théâtre de deux attentats avortés. Le premier s’est déroulée à Sousse, ville balnéaire du sud du pays. Un kamikaze a tenté de pénétrer dans l’hôtel Riadh Palm. Repéré par les gardes, il s’est finalement fait exploser sur la plage ne faisant pas d’autre victime que lui-même. Les touristes sont sous le choc. “Nous avons eu peur”, réagit cet homme, “même si nous n’avons appris que plus tard ce qui est arrivé”.
Des renforts de sécurité ont été déployés dans la capitale et dans plusieurs destinations touristiques du pays. “Je n’ai jamais vu ça de ma vie. J’en ai entendu parlé et j’ai vu ce qui se passe à la télé en Irak, mais maintenant j’ai vécu ce qu’est un attentat”, dit cet autre résident de l’hôtel.
Quelques minutes plus tard, la police a appréhendé un autre homme portant des explosifs à Monastir, devant la tombe de l’ancien président Habib Bourguiba.
Selon les autorités, les deux actions sont le fait de Tunisiens “salafistes jihadistes”. La présidence a dénoncé une tentative de “torpiller” la transition démocratique. Un dialogue national vient de démarrer difficilement entre islamistes au pouvoir et opposition pour sortir le pays d’une profonde crise politique.
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