Primaires à Marseille : Guerini ne choisit pas entre ses « enfants »

2013-10-11 98

Chacun sait à quel point les calendriers sont capricieux. Et c’est sans aucun doué par le plus grand des hasards que Jean-Noel Guerini a été « obligé » de s’exprimer sur le rapport de la chambre régionale des comptes quarante huit heures à peine avant le premier tour des primaires de son parti à Marseille. Au fait est ce encore son parti ? Le président du conseil général le concède, il n’a toujours pas repris sa carte 2013. « Mais j’ai jusqu’au 31 décembre pour le faire », rappelle-t-il, avant d’évoquer ses conviction socialistes toujours bien vivantes, une larme au coin de l’œil gauche.
De toute façon s’il n’y avait pas eu ce « caprice » du calendrier, on n’aurait jamais entendu Jean Noel Guérini sur ce sujet : « ça ne m’intéresse pas, martèle-t-il, et je ne veux pas en entendre parler. Je ne m’en mêle pas, d’ailleurs dimanche, j’irai promener dans la campagne de Gémenos avec mon chien le matin et j’étudierai quelques dossiers du conseil Général après m’être reposé dans l’après-midi. Mais je n’irai pas voter ! » . « De toute façon, ironise-t-il, on ne choisi pas entre ses enfants… »
Mais quand on lui fait remarquer qu’il a récemment reçu Franck Dumontel, mari et directeur de campagne de Samia Ghali, dans son bureau il botte en touche : « Franck Dumontel était dans les locaux, et il a demandé à venir me saluer, notre rencontre n’a pas duré plus de 30 secondes »…
On en oublierait presque que le thème du jour, c’est le rapport de la chambre Régionale des comptes. « Il n’y a pas d’accusation, lance-t-il devant les caméras, ce sont deux journaux qui ont transformé la lettre définitive de la CRC en prenant quelques phrases. Moi je suis heureux des conclusions du rapport concernant l’institution que j’ai l’honneur de présidé et je souhaite les mêmes conclusions à toutes les autres collectivités territoriales ».
Comme Michel Vauzelle avant lui, Jean Noel Guérini avait décidé de distribuer le rapport à la presse pour faire « taire les rumeurs ».
Auparavant, il avait plaisanté sur ces collaborateurs que lui prêtent le rapport : « en réalité ce sont six huissiers et c’est à eux que j’ai demandé de venir vous distribuer le texte de la CRC ».
Jean Noel Guerini conviendra que certaines situations méritaient d’être éclaircies et régularisées comme celle de Clément Yana, son conseiller, «non pas occulte mais bénévole, commente-t-il, ou celle de Maryline Bellieud-Vigouroux « qui n’a jamais été ma conseillère ».
« Ce rapport conforte l’organisation de la collectivité que je préside, conclut-il, pour le respect de la réglementation pour des domaines clés comme les questions budgétaires et la passation des marchés publics ».
Si c’est la cour Régionale des comptes qui le dit…
©Infos-Marseille.fr

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