Karim Achoui, aujourd'hui radié du barreau pour des manquements déontologiques, n'a jamais cru à la thèse de l'assassinat dont il a été victime par un membre du milieu. A ses yeux, il s'agit d'un complot commandité par des policiers exaspérés "par ses succès judiciaires". L'ex-avocat pénaliste compte bien se servir de ce procès, comme d'une tribune pour régler ses comptes. Dans le box des accusés, des truands issus du grand banditisme et un ex-indic de la police.