Le 28 août, David Cameron exposait dans une interview à Reuters ses arguments en faveur d'une intervention militaire en Syrie. Le 29 août, les parlementaires britanniques montraient par le vote leur rejet de ces arguments.
Ce mercredi, dans son discours au Parlement, Jean-Marc Ayrault a utilisé des mots étrangement similaires à ceux du Premier ministre du Royaume-Uni: une intervention militaire «proportionnée», «ciblée», garantie sans troupes au sol et sans risque d'enlisemen. Cette proposition, qui n'a pas su séduire la chambre des Communes, saura-t-elle convaincre nos députés ?