Un peu plus d'une semaine après le terrible attentat perpétré à Tripoli, au nord du pays, le Liban continue de vivre au rythme du conflit qui secoue le voisin syrien. Sur les lieux de l'explosion, qui avait coûté la vie à 45 personnes près de la mosquée Al Salam, beaucoup sont persuadés que les responsables du drame sont des partisans du régime de Bachar al-Assad. De l'autre côté de la ville, au coeur du quartier allaouite chiite qui soutient la Syrie, la population dément pourtant ces allégations. Les autorités libanaises ont pour l'instant arrêté 5 personnes qui seraient liées à l'attaque, dont un officier du renseignement syrien.