La grâce royale accordé à un pédophile espagnol scandalise le Maroc. A l'occasion de la Fête du Trône le 30 juillet dernier, Mohamed VI a gracié plusieurs détenus. Dans le lot, un pédophile d'une soixantaine d'années, condamné en 2011 à 30 ans de prison pour des viols sur onze mineurs âgés de 4 à 15 ans. Après moins de deux ans de réclusion, cet homme est donc libre et aurait déjà quitté le Maroc.
Depuis, les Marocains ne décolèrent pas. La principale manifestation s'est tenue vendredi soir, à Rabat, près du Parlement. Les forces de l'ordre sont intervenues. Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées. D'autres rassemblements ont aussi eu lieu vendredi dernier à Tanger et Tétouan (nord), ou encore à Agadir (sud) samedi. Des appels ont d'ores et déjà été lancés sur les réseaux sociaux pour de nouveaux sit-in mardi et mercredi, à Casablanca, la capitale économique, et Rabat.
L'indignation de l'opinion publique a contraint le souverain marocain à faire marche-arrière en demandant u
