Le moratoire interdisant la culture du maïs transgénique MON810, de la firme Monsanto, en France, avait été jugé "excessif" par le rapporteur public du Conseil d?État au début du mois de juillet. Selon la plus haute juridiction administrative française, la cohabitation de ce maïs avec le reste de l'environnement était possible. Une conclusion confirmée ce jeudi 1er août par l'annulation de la clause de sauvegarde du Conseil d?État. Les associations de producteurs de céréales demandent au gouvernement de reconsidérer les enjeux et les perspectives de la culture du maïs transgénique. Depuis l'annonce de cette annulation les réactions se sont multipliées.