Al Qarra - Ce devait être le chantier du siècle. Il se pourrait bien que Desertec devienne le flop du siècle. Lancé en grandes pompes en 2009, le projet consistait à investir 400 milliards d’euros dans la construction de centrales solaires et éoliennes sur l’ensemble du Sahara. L’objectif, installer 100 GW d’énergie renouvelable pour fournir 15% de la consommation d’électricité de l’Europe d’ici à 2050.
Sur le papier, le projet a de quoi séduire. Mais depuis son annonce, les mauvaises nouvelles s’accumulent.
Dans un communiqué laconique, le 1er juillet, la Fondation Desertec, qui porte le projet depuis 25 ans, a jeté un nouveau pavé dans la mare. Elle a mis fin brutalement à sa collaboration avec un consortium d’industriels qui devait l’accompagner depuis 2009 dans la concrétisation de ce projet pharaonique.