La présidence égyptienne a rejeté l'ultimatum lancé par l'armée au président islamiste contesté dans la rue. Elle engage ainsi une preuve de force avec les militaires alors que les défections se multiplient au sein du gouvernement.
Un an après l'élection de Mohamed Morsi, les Égyptiens sont en colère. Au coeur des revendications : des réformes économiques. Si le président n'y répond pas, l'armée imposera sa propre feuille de route. Des menaces rejetées par les pro-Morsi. Dans ce contexte, cinq ministres, dont le chef de la diplomatie Mohammed Kamel Amr, ont démissionné.
Le président Barack Obama a appelé aujourd'hui son homologue égyptien pour lui faire part de son inquiétude sur l'aggravation de la crise politique. Le président américain a souligné que "les voix de tous les Égyptiens soient entendues et représentées par leur gouvernement, y compris ceux qui manifestent à travers le pays".