François BAYROU est l’invité de “Preuves par 3”#PP3TV
Mardi 25 juin 2013 à 18H
Une émission animée par Michel Grossiord, avec Perrine Tarneaud et la rédaction de l’AFP
François Bayrou / Bernard Tapie
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« Le coup de génie de Bernard Tapie c’est d’avoir réussi à persuader un grand nombre de personnes qu’il avait été victime lui-même dans cette affaire, au début de l’affaire en 1992. Et je crois que les éléments de preuve sont innombrables pour montrer que c’est absolument le contraire. Le Crédit Lyonnais n’est pas venu pour le spoiler, le Crédit Lyonnais est venu pour le sauver sur injonction directe du pouvoir de l’époque, c’est-à-dire du gouvernement de François Mitterrand. Et la preuve c’est qu’à l’époque je suis un jeune député de l’opposition, et j’interpelle le gouvernement en disant « il est totalement inacceptable qu’une banque nationalisée vienne faire des affaires avec un ministre en poste. » Et vous comprenez bien, ça veut dire prise illégale d’intérêts, ça veut dire que là encore on ne respecte pas les principes, et vous voyez qu’au fond, ce qui est en cause au travers du temps – gouvernement Mitterrand, gouvernement de la dernière période Sarkozy – c’est une certaine idée de l’absolutisme du pouvoir qui est en cause. ‘Je fais ce que je veux parce que là-haut on décide de tout’, et tout le monde obéira. »
François Bayrou / FN
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« Moi je pense que le projet du Front National est un projet antinational. Parce que les choix qu’il propose (sortir de l’euro, revenir au franc, fermer les frontières), ce sont des choix qui conduiraient la France au malheur ».
François Bayrou / Faille Bernard Tapie
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F. Bayrou « Que l’Etat soit plus précautionneux cette fois, plus prudent cette fois qu’il ne l’a été dans les deux épisodes précédents. Les français ne tolèreraient pas que cette affaire soit mal conduite. J’espère que mes craintes n’ont pas de fondement. »
Michel Grossiord : « Vous craignez des erreurs de droit, des erreurs juridiques, sur le choix des avocats par exemple qui pourraient être mêlés à ce dossier, c’est une hypothèse, mais bon vous croyez quand même à la détermination politique ? »
F. Bayrou : « S’il n’y a pas de détermination politique, là alors il n’y a plus qu’à tirer l’échelle. »
