Comment la Bible, héritage commun des Juifs et des Chrétiens, peut-elle être lue et interprétée par un pasteur, un prêtre, un archiprêtre ou un rabbin ? L’étude du texte biblique n’est-elle pas le lieu d’une union recherchée ? Le Concile Vatican II, dans son décret sur l’œcuménisme, rappelle en effet que « les paroles divines sont, dans le dialogue lui-même, des instruments insignes entre les mains puissantes de Dieu pour obtenir cette unité que le Sauveur offre à tous les hommes » (Unitatis redintegratio, 21). Quel est alors le rapport entretenu par chacun à l’autorité dans l’exégèse et l’herméneutique bibliques ? Comment la Bible peut-elle être un facteur d’unité entre chrétiens et juifs ? Quels sont les apports mutuels depuis les dernières décennies (TOB, études bibliques) ? Comment perçoit-on, dans les différentes confessions chrétiennes et dans le judaïsme, les mutations de la place de la Bible et du référentiel biblique dans la culture contemporaine ?
Avec la participation de :
Rabbin Pauline Bebe, fondatrice de la Communauté juive libérale (CJL) ;
Archiprêtre Nicolas Cernokrak, recteur de la paroisse Saint-Séraphin-de-Sarov ;
Corina Combet-Galland, professeur de Nouveau Testament à l'Institut Protestant de Théologie de Paris,
Père Éric Morin, directeur adjoint de l’École Cathédrale.
Débat animé par Catherine Escrive, journaliste
La seconde partie du débat sera animée par Jean Mercier, rédacteur en chef adjoint à La Vie.