La préfecture du Nord a affirmé qu'Abderrahim El-Jabri, qui a obtenu il y a une semaine l'annulation d'une peine de 20 ans de réclusion pour meurtre, ne serait pas expulsé du territoire comme le craignent ses avocats et l'intéressé.
Si cette mesure d'interdiction du territoire français (ITF) de 1994 prononcée par l'autorité judiciaire n'a en effet pas été annulée par la justice, la préfecture du Nord a indiqué mercredi soir à l'AFP qu'"aucune mesure d'éloignement n'a été envisagée par le préfet".
Abderrahim El-Jabri "bénéficie d'une autorisation provisoire de séjour lui permettant d'être en situation régulière en attendant le procès en révision", a insisté la préfecture.
De nationalité marocaine, vivant aujourd'hui dans le nord de la France, Abderrahim El-Jabri était en liberté conditionnelle avant l'annulation de sa condamnation pour le meurtre en 1997 d'un jeune homme à Lunel (Hérault), après plus de 14 ans de prison. La disposition faisait qu'il ne pouvait être expulsé.
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